GAZ VERT

GNV, Hydrogène

L’hydrogène

Industriels grands et petits, collectivités locales et pouvoirs publics multiplient les initiatives pour développer un nouveau marché de l’hydrogène renouvelable dans le cadre de la transition énergétique. Ce gaz apporte des solutions innovantes dans les transports et le stockage des énergies intermittentes.

Les énergies vertes de l’éolien ou du photovoltaïque sont soumises à l’intermittence : quand il n’y a plus de vent ni de soleil, la production d’électricité est difficile. À l’inverse, quand il y en a trop, cela provoque un surplus d’énergie dans le réseau.

Focus sur l’hydrogène vert

L’énergie hydrogène, produite à partir d’électricité renouvelable par un processus d’électrolyse de l’eau, constitue une voie d’avenir pour les énergies renouvelables : elle permet de stocker leur surproduction sous forme de gaz, apportant ainsi une solution à leur intermittence. Par ailleurs, la combustion de l’hydrogène ne dégageant que de l’eau, son utilisation permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

L’hydrogène peut être valorisé d’une autre manière en injectant ce gaz produit grâce à l’électrolyse de l’eau dans les réseaux de transport ou de distribution de gaz naturel. La valorisation de l’électricité d’origine renouvelable mettant en œuvre une énergie fatale à caractère aléatoire produite durant les périodes de faible consommation est un des enjeux de la transition énergétique. Le réseau de gaz naturel peut offrir une solution grâce à la conversion de cette électricité excédentaire en gaz, réalisée par le procédé de power-to-gas.

Ce procédé consiste à utiliser l’électricité renouvelable excédentaire pour produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau, voire du méthane de synthèse après méthanation (c’est-à-dire recombinaison de l’hydrogène avec du dioxyde de carbone), puis à injecter cet hydrogène ou ce méthane de synthèse dans les réseaux de gaz naturel.

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Le GNV biométhane : gaz naturel version renouvelable

Le biométhane est un biogaz épuré pour atteindre la qualité du gaz naturel et peut ainsi, par exemple, être injecté sur le réseau de gaz existant.  

Aujourd’hui il existe trois technologies de production de gaz verts. Selon l’origine des déchets on parle de 1ère génération (méthanisation de déchets fermentescibles : agroalimentaires, agricoles, ordures ménagères…), 2ème génération (gazéification de déchets biomasse ou CSR), 3ème génération (transformation directe par valorisation de micro-algues). Selon le scénario volontariste de l’ADEME, la 2ème génération devrait atteindre une production d’environ 15 TWh/an d’ici 2030, la 3ème génération ne devant vraiment se développer qu’entre 2030 et 2050.