ÉLECTRICITÉ VERTE

une énergie d’avenir pour participer à la transition énergétique

Réduire votre empreinte écologique avec l’électricité verte

L’électricité verte est un rempart important pour lutter contre la production d’énergies fossiles.

Des énergies vertes fleurissent de plus en plus, pour permettre de réduire l’empreinte écologique tout en conservant le confort du quotidien. A ce titre, l’électricité verte est une alternative efficace et accessible.

L’électricité verte est une énergie dont la production rejette peu ou pas de CO2 dans l’atmosphère. Elle provient de la terre, l’eau, l’air et la chaleur, puisqu’elle est produite, dans la plupart des cas, à partir de l’énergie solaire, éolienne, hydraulique ou encore la biomasse. Issue d’énergies renouvelables, l’électricité verte est donc un rempart puissant à la consommation d’énergies fossiles et au réchauffement climatique.

 

L’éolien

L’éolien est devenu un des piliers fondamentaux de la production d’énergie verte dans le monde. La filière représente 500 GW sur l’ensemble du globe soit plus de 350.000 appareils au premier trimestre 2017. Cette énergie 3 fois moins chère que le photovoltaïque présente également la particularité de fonctionner avec une ressource gratuite, un avantage qui n’a pas échappé à la Chine qui produit à elle seule 170 GW (35% du total mondial).

Si l’Europe est le premier continent à avoir exploité cette ressource, elle se positionne aujourd’hui en deuxième position après l’Asie en matière de croissance. Parmi les pays leaders en Europe, on peut citer l’Allemagne (50 GW), l’Espagne (23 GW), le Royaume-Uni (15 GW) et la France (12 GW).

La filière est aujourd’hui riche de différents métiers et totalise ~15.000 emplois en France. L’éolien présente un potentiel important et la construction de nouveaux parcs impliquera la création de 60.000 nouveaux postes d’ici 2020 (d’après France Energie Eolienne).
Si les équipements terrestres sont historiquement les plus nombreux, la croissance se fera principalement autour de l’éolien offshore, une filière jeune qui présente un plus grand potentiel de développement. Les vents du large étant forts, les installations en mer produisent 2 à 3 fois plus d’énergie que leurs homologues terrestres. Les contraintes techniques étant importantes, l’intervention de bureaux d’études et de cabinets d’ingénierie spécialisés est ici nécessaire. Les projets offshores sont souvent confiés à des entreprises locales et impliquent du personnel à forte compétence technique. Les start-up comme les PME seront se positionner aux côtés des grands comptes, notamment pour l’étude et la prévention des contraintes environnementales.

Les perspectives d’évolution

La loi de la transition énergétique pour la croissance verte prévoit de porter à 32% la part des énergies renouvelables d’ici 2030 dont 20% en provenance de l’éolien (contre 4% en 2016). L’État assure un tarif de rachat garanti supérieur au prix du marché pour faciliter les investissements pour toute la durée du programme.

Le Solaire

Le parc photovoltaïque français a atteint une puissance de 6,5 GW en fin d’année 2015 dont 6,2 GW en métropole. Sur l’année 2015, 879 MW de nouvelles capacités photovoltaïques ont été raccordés en France. Selon le bilan électrique de RTE pour 2015, la production photovoltaïque en métropole s’élève à 7,4 TWh en 2015, soit 25 % de production supplémentaire par rapport à 2014, et représente 1,6 % de la consommation d’électricité à l’échelle de la France métropolitaine.

Pour 2016, les nouvelles capacités installées de la filière devraient atteindre 600 MW, soit une diminution comparée au rythme des années précédentes. Cette moindre performance devrait toutefois être transitoire : des capacités importantes sont attendues en 2017, du fait de nombreux projets lauréats d’appels d’offres qui devraient être mis en service.

La programmation pluriannuelle de l’énergie publiée le 2 novembre 2016 a fixé un objectif pour 2018 de 10,2 GW et une fourchette pour 2023 où la capacité solaire devra être comprise entre 18,2 et 20,2 GW.

La programmation pluriannuelle de l’énergie s’oriente vers une accélération du développement de la filière photovoltaïque comparé au rythme de développement des années précédentes, et met l’accent sur les solutions compétitives comme les installations photovoltaïques au sol, tout en localisant les projets en priorité sur des espaces artificialisés de manière à préserver les espaces naturels et agricoles.

L’hydroélectricité

Le savoir-faire français en hydroélectricité existe depuis cent cinquante ans et tous les grands sites exploitables du pays sont déjà mobilisés pour produire de l’électricité. Grâce à une puissance de plus de 25 GW de capacité installée, l’hydroélectricité est la deuxième source d’électricité du pays, après le nucléaire. Elle a permis de produire près de 64 TWh en 2016, soit 12 % de la production totale d’électricité française.

Un potentiel valorisé par quatre grandes technologies

Le potentiel hydroélectrique français est valorisé par quatre grandes technologies : les centrales au fil de l’eau, les centrales de lac et d’éclusée et les stations de transfert d’énergie par pompage (Step).

Les centrales au fil de l’eau sont les plus nombreuses sur le territoire (env. 1 900) et produisent plus de 50 % de la production hydraulique, mais, du fait de leur petite puissance nominale (en moyenne), elles ne représentent que le deuxième type d’aménagement en termes de puissance (environ 7 600 MW). Non équipées de retenues d’eau, ces centrales assurent une production en continu tout au long de l’année et participent ainsi à la base du mix énergétique national.

 

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